13/02/2019
Une fois de plus la bande dessinée
Je ne sais plus son nom …. Et ce n'est pas un mensonge : je ne sais plus le nom du type télévisé qui a carrément osé dire : les gilets jaunes me font ch…. !
Le mot m’a donné à repenser à un de mes anciens dessins dont j’ai garni une des pages du RECTO VERSO de AJBD année 1982.
Je disposais alors d’une patience disparue depuis.
15:10 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doc jivaro, bar zing, ajbd, recto verso, bandes dessinées anciennes, bandes dessinées de collection.
09/02/2019
Tarzanides du grenier n° 338
Peut-être bien que pour vous le mot « Bimbo » désigne une fille mettant en valeur les reliefs de sa sexualité pour capter l’envie masculin (et la réprobation jalouse de ses voisines, cela va de soi). Ce qui n’empêche pas Doc Jivaro de connaître aussi BIMBO comme titre d’un mensuel de BD petit format.
Le numéro 1 de la deuxième série date de juin 1954.
Vingt autres numéros suivirent jusqu’en 1956. Ce premier numéro compte 68 pages. Un nombre également utilisé par plusieurs de ses concurrents : CASSIDY (édit Impéria) et PIPO (édit Lug) pour exemples. Le directeur en était Jean Chapelle dont nous avons parlé à propos de l’hebdomadaire ZORRO de 1947.
À l’intérieur de BIMBO n° 1, un imprimé en bas de page avait de quoi réjouir les petits lecteurs :
Les réjouir, eux, mais pas le porte-monnaie de Maman : de 35 frs le prix allait bien vite passer à 65 frs.
Dans BIMBO, deux pages blanches alternent avec deux pages colorées d’un rouge orange. Les séries BD humoristiques sont d’une coloration beaucoup plus claire que celles des séries « réalistes » en teintes saturées. C’est le cas d’un « Prince Royal » dessiné assez banalement par Roubinet, graphiste assidu auprès de Jean Chapelle.
Ma sœur n’a jamais été une bimbo. D’autant plus sûrement que je n’ai pas de sœur.
Doc Jivaro
18:16 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bimbo, jean chapelle, zorro, cassidy, pipo, éditions impéria, éditions lug, bd, bandes dessinées des années 1950, bd de collection, doc jivaro, bar zing
07/02/2019
Repères
Aujourd'hui nous sommes le 7 février,
demain nous serons le 8 février.
Alors à demain.
14:50 Publié dans Actualité, Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bar zing, doc jivaro
02/02/2019
Tarzanides du grenier n° 337
À aller trop vite, à vouloir bâcler le travail, on s’expose à être fautif d’un oubli. Effectivement ! Doc Jivaro présentant le ZORRO hebdomadaire de Oulié et Chapelle de 1947 comme le premier du titre édité en France, était dans l’erreur.
Bien avant, en 1939, ZORRO le Renard apparaissait dans le grand magazine JUNIOR des frères Offenstadt (SPE).
Sous l’aspect d’une feuille volante de moitié grande du format habituel de JUNIOR, ce Zorro le Mystérieux fut momentanément le supplément du journal. (Ici Doc Jivaro présente le supplément au n° 196, du 26 décembre 1939).
Bien sûr on voit tout de suite que les vêtements civils des protagonistes ne sont pas ceux du Mexique du XIXe siècle…
Si ZORRO ne devint pas un personnage de BD important dès après la Première Guerre Mondiale, il devint une des figures les plus populaires du cinéma muet américain :
Rompez les rangs ! Tous à la gamelle tas de pékins !
Doc Jivaro
17:19 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jeudi magazine, corozo magazine, corozo, éditeur arcadie, junior décembre 1939, cinéma mark of zorro, bd, bandes dessinées de collection, doc jivaro, bar zing, spe frères offenstadt
26/01/2019
Tarzanides du grenier n° 336
Semaine précédente, Doc Jivaro bavarda à propos des petits formats de BD devenus rapidement envahissants pendant les années 60.
Créé en 1947, un 13 mars, dans le prolongement d’un Jeudi Magazine né en mai 1946, ZORRO devint rapidement le titre-phare de l’éditeur Arcadie logé dans la Parisienne rue Bergère au numéro 22.
Veinards que vous voici ! ce n'est pas tout le monde qui connaît la première page française BD de ZORRO.
De grandes dimensions traditionnelles, (28 X 38) ZORRO dut se résoudre à rapetisser ses pages afin de ne pas être abandonné comme vieillot par une génération nouvelle de lecteurs séduits par les « petits formats de poche » apparus pendant les années 50. D’hebdomadaire il devint mensuel, réduit à 13 cm X 18 cm tout en perdant ses couleurs vives.
Une simple approximation visuelle suffit à prendre conscience que le petit format n'égale que le un quart du grand.
Mais à ce moment-là, celui qui devait plus tard incarner Doc Jivaro avait cessé de faire des allers et retours entre son domicile et le bar tabac journaux de la rue Miscailloux.
– Miss Caillou ?
– Oui Mademoiselle Caillou !
Il s’agit réellement d’une rue « mise en cailloux » à la fin du XIXe dans Montluçon et à proximité du cimetière que le laïc nomme : « Cimetière de l'Ouest » pendant que les religieux le baptisent « Cimetière Saint Paul » . Sur ce sujet je fis un rêve bizarre comme tous les rêves, il y a bien au moins 50 ans d’ici, et une des séquences m’est restée en mémoire.
- Nous en parlerez vous ?
- Je ne sais pas.
Doc Jivaro
18:10 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeudi magazine, zorro magazine, zorro, éditeur arcadie, bd, bandes dessinées de collection, formats bandes dessinées anciennes, doc jivaro, bar zing, rue miscailloux montluçon, cimetière saint paul, cimetière de l'ouest
19/01/2019
Tarzanides du grenier n° 335
Chez nous, donc pas chez les autres, les BD pour la jeunesse jusqu’à la fin des années 40 s’éditaient sur papier de grand format hérité des journaux quotidiens pour les adultes. Du 28,5 X 38,5 ou du 27,5 X 35, en centimètres bien sûr, nous était familier.
De telles dimensions permettaient d’installer jusqu’à vingt images et plus par surface sans que celles-ci perdent de leur lisibilité.
A partir des années 50, avec l’arrivée soudaine d’illustrés « petits formats ou formats de poche », les éditeurs conservèrent d’abord l’habitude d’installer plus d’une dizaine d’images sur chaque page. Par exemple dans un SUPER BOY de dimensions 13 X 18.
Mes copains et moi devions faire effort visuel pour lire et regarder telle ou telle histoire racontée en « timbres Poste ».
Rapidement les éditeurs se corrigèrent, Tant et si bien qu’ils en arrivèrent à restreindre la quantité d’images sur chaque page jusqu’à n’en laisser paraître que trois ou deux voire une seule.
Buck John, n° 45 (1955)
Il n’est pas inutile de rappeler que vers la fin des années 40 certaines revues dites pour adultes dans lesquelles s’exhibaient d’assez jolies filles en porte-jarretelles furent à leur tour interdites d'affichage dans les kiosques. Preuve que la Loi n° 49956 de l'an 1949 fut votée non seulement pour censurer des BD américaines en France mais aussi pour interdire des journaux français dont le seul vrai résultat était de pratiquer l'inventaire des sous-vêtements féminins.
À ce moment-là il fallait avoir 21 ans pour prétendre être un spécimen humain majeur ; et les portières avant des voitures s’ouvraient en sens inverse de l'ouverture de celles des bagnoles d’à présent. La preuve.
Doc Jivaro
17:44 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Montluçon, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : super boy, buck john, régal, tarzanides du grenier, bandes dessinées anciennes, doc jivaro, bar zing, bd petits formats